Interview de Baptiste,  1ère année de Dentaire à Szeged

Baptiste a 19 ans, il vient d’Île-de-France, dans le 95, et il est aujourd’hui étudiant en médecine dentaire à l’Université de Szeged.

“C’est plus qu’une expérience à vivre : c’est la consécration de ta future vie et de ton rêve.

Expérience avec GEDS

Quel a été ton parcours avant GEDS ?

Tout d’abord, j’ai passé un baccalauréat scientifique avec les options SVT, physique-chimie et mathématiques que j’ai abandonnées en terminale.

J’ai tout de même gardé l’option mathématiques complémentaires que je vous conseille fortement. J’ai obtenu une assez bonne note au bac avec la mention bien. Ensuite, logiquement, avec mon rêve de devenir dentiste, je me suis inscrit en PASS (Parcours Accès Santé) option économie et gestion. Ce fut une année éprouvante et assez complexe, la pression était énorme.

Ce fut une année qui m’a plus renfermé sur moi-même qu’autre chose. Je n’ai malheureusement pas eu mon choix dentaire en sachant qu’il y avait 8 places sur 400 ! Je garde tout de même une solide expérience de cette année qui m’a énormément formé. Ensuite, je n’ai pas voulu poursuivre en LAS 2 (deuxième année de tentatives) à cause des critères assez restreints dans ma licence économie et gestion qui nous empêchent de passer équitablement le concours. J’ai donc décidé d’explorer un autre monde et de réfléchir à d’autres opportunités.

J’ai donc travaillé 1 an dans une banque d’affaires privée sur Paris. Un membre de ma famille m’a ensuite énormément soutenu dans cette période trouble et m’a conseillé les services de GEDS. J’ai donc saisi l’opportunité de pouvoir réaliser mes études de rêve dans un autre pays.

Comment s’est passé ton processus de candidature ? Qu’est-ce qui a été le plus dur pour toi et comment tu l’as surmonté ?

Ma candidature s’est très bien passée dans l’ensemble. J’ai constitué mon dossier grâce aux indications de GEDS. Il y avait aussi un numéro à appeler en cas de problème.

Le plus dur a été pour moi l’apostille, qui a pris pas mal de temps à faire dû à l’administration française. Il fallait se rendre sur place et attendre, parfois il y avait énormément de monde.

Adaptation au sein de l’université, vie académique

Comment s’est passée ton arrivée dans ta nouvelle université ?

J’avais un peu d’appréhension vis-à-vis du pays que je ne connaissais pas forcément, mais tout s’est parfaitement déroulé. J’ai commencé par arriver et m’installer quelques jours avant le commencement des journées d’intégration, etc.

Ensuite, nous avons eu droit à une journée d’intégration qui nous a permis de découvrir la faculté et les différents lieux principaux de la ville.

étudiant en médecine dentaire à l’Université de Szeged

Comment s’est passée ta rentrée et ton adaptation ?

Étant quelqu’un de très sociable, ma rentrée et mon adaptation se sont parfaitement bien passées. J’ai rencontré énormément de personnes, des internationaux, de toutes les filières. Cela m’a permis également de développer mon anglais et de m’informer sur les modalités des examens de la fac et des activités à pouvoir réaliser ici à Szeged.

Au niveau des cours, j’ai très vite pris mes marques, et ma routine a commencé assez rapidement. Les profs sont à l’écoute et bienveillants.

Journée type :
Alors, généralement, nous avons cours à 9h ou 8h, cela dépend de notre emploi du temps. Je me lève 50 minutes avant le début du cours, je prends une douche, je déjeune, (très important !!!), je prépare mes affaires en fonction de la matière et je pars. Je prends ma pause à 12h ou 13h, cela dépend. Généralement, il y a des gros trous dans l’emploi du temps. Il se peut que vous commenciez à 12h aussi, cela arrive parfois.

Ensuite, je pars à la BU vers 14h30 ou 15h à la fin des cours, je révise jusqu’à 19h, et ensuite, je finis ma journée par une séance de sport.

Je mange et je rentre chez moi vers 21h, je me pose, petite série ou film, et dodo !!

Comment se déroule ta formation ce semestre ?

Alors, la plus grande matière au premier semestre, c’est l’anatomie avec les membres supérieurs et inférieurs, et le crâne. Ensuite, il y a aussi de la biologie, de la chimie et de la physique. Dans ces matières, nous réabordons les bases avant d’approfondir sur le domaine de l’odontologie précisément. Cela nous permet d’avoir des bases solides pour se confronter aux thématiques précises qui nous concernent, nous les dentaires. Nous avons aussi du latin médical et un peu d’hongrois, les bases !!

L’avantage aussi, c’est que tous les cours sont téléchargés sur une plateforme, vous n’avez donc pas à prendre en note tout ce que disent les profs.

Comment se passe ta première année ?

Tout d’abord, je n’ai pas fini mon premier semestre, je ne peux pas avoir un avis global sur l’année, mais j’ai tout de même passé plus de la moitié du semestre.

Je dirais que c’est un programme sérieux qui se rapproche de celui de la France. Il vous faut une organisation assez solide, travailler correctement et régulièrement. Mais rassurez-vous, vous aurez des moments pour profiter entre amis, sortir et vous divertir.

Comment gères-tu les cours en anglais ?

Alors, pour moi, au début, ça a été un peu compliqué, étant donné que j’avais un niveau correct mais pas incroyable. J’avais parfois du mal à comprendre les cours en amphi ou tout ce que les profs me disaient, mais je me suis vite amélioré en pratiquant.

Cela m’a permis d’apprendre du vocabulaire et de mieux comprendre. Je vous conseille de traduire les mots ou les phrases que vous ne comprenez pas et d’apprendre directement les termes complexes.

Comment prépares-tu tes examens ?

Généralement, je prépare mes examens selon la matière. Si c’est de l’anatomie, je fais des récapitulatifs de tout ce qu’il faut savoir, des flashcards comme sur Quizlet et des questions à partir du cours.

Sachez que c’est principalement du listing en anatomie pour les deux premières années, sauf l’examen final qui sera un oral.

Je révise aussi en groupe avec mes amis : on se pose des questions sur les parties des cours, on essaie de comprendre ensemble et d’améliorer les points faibles. La chimie ainsi que la physique sont des matières où il faut s’exercer, et être en groupe est la meilleure solution pour comprendre quand on a du mal.

Enfin, la biologie est une matière par cœur, comme l’anatomie : je conseille les flashcards.

Les examens sont dans des amphithéâtres pour les matières principales comme l’anatomie, la biologie ou la chimie, et pour les langues, cela se fait en petits groupes, comme le matin pour l’hongrois.

Peux-tu me donner les raisons qui te font aimer ton cursus et ton université ?

Tout d’abord, il faut savoir que le pays est vraiment calme et sympa.

Il propose énormément d’activités et d’endroits à découvrir.

Ensuite, l’odontologie est un domaine que je rêve d’apprendre depuis petit. Dentiste est le métier qui me passionne le plus depuis enfant.

L’université est également très bien réputée, avec une formation de qualité et en anglais, ce qui ouvre énormément de portes.

C’est une expérience agréable à vivre ici, en Hongrie, à Szeged.

Installation, vie quotidienne

Comment as-tu trouvé ton logement ? Tu vis seul ? Combien coûte le loyer par mois ?

Alors, j’ai trouvé mon logement grâce à Facebook Market, qui était pour moi le moyen le plus logique de trouver un logement. J’ai donné rendez-vous à mon propriétaire, j’ai visité l’appartement et signé ensuite. Je vis seul dans un 57 m² pour à peu près 400 euros par mois. Les charges sont environ de 20 euros, cela dépend de votre consommation.

À combien de temps vis-tu de la fac ? Comment t’y rends-tu ?

Mon appartement est situé à 5 minutes de la faculté. Je n’ai donc besoin de rien prendre comme moyen de transport, j’y vais à pied. Par contre, cela varie en fonction des cours, certains ne se trouvent pas dans le même bâtiment, mais généralement, je ne dépasse pas les 15 minutes de marche.

Quelle est la chose que tu préfères faire en dehors des cours ?

Généralement, je vais à la salle de sport. Je fais également des matchs de foot entre amis, cela est très fréquent ici. Je regarde des films et j’en profite parfois pour aller faire un tour aux spas thermaux, car c’est très fréquent ici. Je prends aussi parfois plus de temps pour moi le week-end pour me reposer ou sortir entre potes !!!

Quel a été ton plus gros challenge cette année et qu’est-ce qui t’a aidé à le surmonter ?

Pour moi, actuellement, le plus gros challenge que je surmonte, c’est une organisation précise et régulière. Il est compliqué, quand notre emploi du temps varie beaucoup, de trouver le juste milieu pour se réveiller à la même heure tous les jours ou finir à la même heure d’étudier.

Le fait d’être seul est parfois complexe : il faut savoir être indépendant et gérer plein de situations, comme un lave-vaisselle qui fuit !!!

Comment gères-tu ta santé mentale ? Comment te sens-tu en général dans ta nouvelle vie ?

Je me sens très bien dans ma nouvelle vie et j’essaie de penser à moi.

Parfois, on oublie qu’il est important de prendre du temps pour soi ou pour profiter avec ses amis.

J’essaie le week-end de sortir et de voir du monde pour ne pas rester tout seul, car je ne vis pas en colocation.

Je parle également à beaucoup d’internationaux, ce qui me permet de découvrir de nouvelles cultures et de m’améliorer en langues.

Je ne me mets pas trop la pression pour les examens : si on rate un examen, ce n’est pas la fin du monde, on peut toujours se rattraper, il y a des rattrapages pour toutes les matières.

Enfin, je vous conseille de trouver un groupe d’amis avec lequel vous vous entendez bien et de rester soudés les uns avec les autres.

Comment gères-tu le financement de tes études ? Travailles-tu à côté ? Prêt ?

Alors, personnellement, j’ai fait un prêt étudiant à hauteur de 50 000 euros avec ma banque à taux 0.

Ensuite, j’ai demandé une bourse en France pour me permettre de moins gaspiller mon argent par mois. Sinon, mes parents assurent le loyer et les charges.

J’essaie tout de même d’économiser un maximum, car je ne travaille pas en Hongrie, sinon on perd nos avantages de santé européens.

Quel est le conseil que tu donnerais à quelqu’un qui hésite à partir ?

Si tu as un rêve en tête et que tu ne peux pas le réaliser en France, ne passe pas à côté de ton rêve.

Je dirais qu’il ne faut pas hésiter et foncer, car les études à l’étranger sont encore plus enrichissantes que les études en France.

Tu vas te retrouver dans un pays que tu ne connais pas, t’adapter, découvrir plein de cultures, te faire des amis, étudier en anglais, devenir bilingue et découvrir un autre visage du monde.

Certes, ta famille et tes proches vont te manquer parfois, mais crois-moi, à la fin, ils seront encore plus fiers de toi.

C’est plus qu’une expérience à vivre : c’est la consécration de ta future vie et de ton rêve.

Une opportunité qui peut même te permettre de travailler à l’étranger, dans d’autres pays francophones comme le Canada ou la Suisse.

Un rêve, ça se réalise qu’une fois : fonce !!!

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