Quand les portes se ferment en France, il faut parfois oser regarder au-delà des frontières. C’est le choix qu’a fait la maman d’Ethan, étudiant en 2e année de médecine à Francfort.
Après un parcours chaotique dans le système français, elle a pris les devants — parfois même à l’insu de son fils — pour lui permettre de poursuivre son rêve. Entre doute, soulagement, autonomie et épanouissement, elle partage ici son expérience avec sincérité.
1 – Le choix du parcours et du pays 🌍
Quelles étaient vos principales inquiétudes avant son départ ?
La première inquiétude, c’est qu’il partait dans une université toute neuve, qui venait à peine d’ouvrir. Dans un pays dont il ne parle pas la langue, et où il n’y avait pas encore beaucoup d’étudiants pour avoir des retours.
Mais on a beaucoup échangé avec Sonia, et ça nous a vraiment aidés et rassurés.
Pourquoi a-t-il choisi d’étudier la santé à l’étranger ?
Ethan a commencé en France. Il a fait une année de PASS : il a eu kiné et pharma, mais il voulait vraiment médecine. Il est alors parti en mineure biologie, a fait une deuxième année… qu’il a ratée de très peu. Il était totalement broyé par le système français, il ne se sentait pas du tout soutenu.
J’ai donc décidé, en cachette, de faire un dossier via GEDS. Il était persuadé qu’il allait réussir en France. Il a eu peur qu’on ne croie pas en lui… Mais au contraire, j’avais confiance. Je voulais juste qu’il ait un plan B.
Comment s’est fait le choix de l’Allemagne ?
C’est lui qui a choisi Francfort. Moi, j’étais plutôt partie sur Chypre. Il a trouvé que le niveau hospitalier à Francfort était très bon, et il s’est dit que ce serait une vraie plus-value sur son CV. Le côté pratique aussi : il peut venir facilement en train, rentrer le week-end. Il avait vraiment fixé son choix.
Qu’est-ce qui vous a convaincue que c’était la meilleure option pour lui ?
Sa passion. C’est le seul métier qu’il s’imaginait faire. Quand j’ai compris qu’en France, il ne pourrait probablement pas réaliser ce rêve, j’ai voulu tout faire pour l’aider.
2 – L’expérience du départ et l’installation ✈️
Comment s’est passée la période avant le départ ?
Il a fallu tout organiser à distance. On a trouvé un logement dans une résidence étudiante (Alvarium) sur internet. Il a son petit studio. J’avais la boule au ventre car il partait vraiment vers l’inconnu.
Comment l’avez-vous accompagné dans cette transition ?
Je suis venue 10 jours avec lui pour la semaine d’intégration. Je l’ai aidé à s’installer, on a découvert la ville ensemble, regardé les transports, les courses… Ça m’a rassurée de faire tout ça à ses côtés.
Comment a-t-il vécu ses premières semaines sur place ?
Très bien ! Il s’est mis en “mode machine”, comme il dit : travail, sport, autonomie. Il voulait aussi nous prouver qu’il pouvait s’en sortir seul. Et il l’a fait.
3 – Le suivi et la relation à distance 📱
Comment gardez-vous le lien à distance ?
Il rentre à chaque vacances, parfois même le week-end. Et nous allons le voir au moins une fois par an.
Voyez-vous une évolution chez lui depuis son départ ?
Oui, il est heureux, très épanoui. Il est autonome, plus mature. Il a appris à tout faire par lui-même.
À 18 ans, juste après le bac, il n’aurait pas pu. Les deux années passées en France, même si difficiles, lui ont permis de se construire. C’était un mal pour un bien.
Avez-vous visité l’université ?
Je n’ai pas tout visité, mais ce que j’ai vu est très moderne, bien équipé, tout est neuf. Ils ont tout sur place. C’est très rassurant.
4 – L’évolution dans les études et le bien-être 🎓
Aviez-vous des doutes sur la qualité de l’enseignement ?
Non, car je m’étais beaucoup renseignée sur les universités européennes. Le plus dur, c’était de convaincre mon fils — c’est moi qui avais pris toutes les infos.
Comment évaluez-vous sa progression ?
Il a vraiment trouvé sa place. Il a eu peur au départ, mais aujourd’hui il est très bien. Les profs sont excellents, très accompagnants.
Dès la première année, l’université propose des stages d’été, notamment dans des facultés de médecine très réputées. On a trouvé ça incroyable.
Quels bénéfices tirez-vous de ce choix d’études à l’étranger ?
Le mode d’apprentissage lui convient parfaitement, bien mieux que le système français. Là-bas, les profs font tout pour que les étudiants réussissent. Il y a un vrai accompagnement.
Et puis, apprendre une autre langue, vivre une autre culture, ça n’a pas de prix. C’est une richesse.
5 – Le regard des autres et vos conseils aux parents 💬
Avez-vous eu des réactions autour de vous ?
Évidemment, certains ont dit qu’on “achetait le diplôme”. C’est faux. Il travaille énormément et le niveau d’enseignement est excellent.
Avec le recul, referiez-vous ce choix ?
Sans hésiter. C’est l’une des meilleures décisions qu’on ait prises pour lui.
Quel conseil donneriez-vous à d’autres parents ?
Foncez. Il ne faut surtout pas les freiner. C’est une expérience incroyablement enrichissante. Et puis voir ses enfants épanouis, c’est ce qui compte le plus.
Avec mon mari, nous avons aussi vécu à l’étranger, donc on connaît les bénéfices d’un tel parcours.
Bonus : Un souvenir marquant ? 💘
Ethan a rencontré l’amour là-bas. Il a eu un véritable coup de foudre. Peut-être qu’un jour, il y aura un petit bébé GEDS…
Et puis, au-delà de tout ça, ce que vous faites chez GEDS, c’est fort.
Vous ouvrez la voie à des jeunes passionnés, que le système français ne sait pas toujours accueillir. Vous leur redonnez une chance. Et ça, c’est précieux.
Conclusion
Ce témoignage, c’est l’histoire d’un virage qui a tout changé. Ce n’est pas seulement un changement de pays, c’est un changement de regard, de rythme, de confiance.
Quand on donne à son enfant les moyens de construire sa propre voie, malgré les échecs passés, on ne fait pas que l’aider à réussir : on l’aide à se révéler.
🔹 Et vous, seriez-vous prêt à donner à votre enfant cette chance ?