À 21 ans, Chahid est en 3ᵉ année de chirurgie dentaire à CESPU, au Portugal.
Parti après une PACES en France, il revient sur son choix d’étudier à l’étranger, son quotidien à Porto, et tout ce que cette expérience lui a appris.
Rencontre avec un étudiant curieux, autonome, et déjà très au clair sur son parcours.
Étudier à l’étranger : bien plus qu’un plan B
Pourquoi avoir choisi de partir étudier hors de France ?
Après une année de PACES, j’ai décidé de me tourner vers l’étranger. C’est quelque chose dont j’ai toujours eu envie. J’ai choisi le Portugal car c’était plus abordable financièrement et aussi plus proche de la France que d’autres pays.
Qu’est-ce que la vie à l’étranger t’a apporté ?
Beaucoup d’autonomie. J’ai toujours été quelqu’un d’assez indépendant, donc la transition ne m’a pas trop surpris, mais cette expérience m’a vraiment forgé.
On apprend à se débrouiller seul, à gérer son quotidien. Et puis, ça permet de faire des rencontres incroyables. J’ai rencontré des gens que je n’aurais jamais croisés en restant en France. C’est aussi l’occasion de découvrir une nouvelle langue, une autre culture.
Le choix de la dentaire : entre pratique et contact humain
Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir dentiste ?
J’ai fait plusieurs stages dans différents services hospitaliers : pédiatrie, radiologie, cardiologie… Ça m’a permis de comparer, et c’est dentaire qui m’a le plus parlé. J’aime le côté technique, manuel, et en même temps très humain du métier.
Tu t’es toujours vu dans ce domaine ?
Pas forcément comme dentiste au départ. Mais j’ai toujours voulu travailler dans la santé. Ce que je cherchais, c’était un métier de contact, où je pourrais aider les gens.
Une autre culture, un autre quotidien
Le portugais, c’était un frein pour toi ?
Pas du tout. Au début, c’est un peu difficile sur la prononciation, mais j’ai des facilités avec les langues, donc ça s’est vite débloqué. Aujourd’hui, je parle quasiment couramment.
Il y a une différence culturelle qui t’a marqué au Portugal ?
Oui, clairement l’accueil. Les Portugais sont très sympathiques, ouverts. Je me suis senti bien intégré dès le début.
Une habitude locale que tu as adoptée ?
Pas vraiment une habitude au quotidien, mais je suis très attaché à ce pays maintenant. C’est sûr que j’y retournerai régulièrement. J’ai envie de garder ce lien.
Une aventure humaine forte
Tu as fait des rencontres importantes pendant ces années ?
Oui, énormément. En première année, ce n’est pas toujours évident de trouver les bonnes personnes, mais une fois que c’est fait, tout devient plus simple.
Je me suis entouré de vrais amis, des personnes sur qui je peux compter. On s’entraide énormément. On s’est construit une vraie famille ici.
Si tu compares ton toi d’aujourd’hui à celui d’avant… qu’est-ce qui a changé ?
Je suis plus autonome, plus épanoui. Et surtout, je vis ma formation avec beaucoup plus de sérénité qu’en France. Là-bas, j’étais sous l’eau. Ici, la charge de travail est mieux répartie.
On apprend la même chose, mais on a du temps pour soi. C’est essentiel pour préserver sa santé mentale tout en avançant efficacement.
Un conseil à donner à ceux qui hésitent encore ?
Ne pas hésiter. Étudier à l’étranger, c’est une chance incroyable. On gagne en autonomie, on s’ouvre à d’autres cultures, d’autres façons de vivre, de penser.
Il y a une grande mixité ici, et ça, c’est très enrichissant, aussi bien sur le plan humain que professionnel. La formation est très complète. Pour moi, c’est un vrai plus dans un parcours.
Pour Chahid, partir étudier à l’étranger n’a jamais été un plan B. C’était un projet réfléchi, une volonté d’élargir ses horizons.
Aujourd’hui, il se dit plus épanoui, plus autonome, et surtout confiant dans l’avenir. Et c’est exactement ce qu’on veut permettre à chaque étudiant chez GEDS : se construire un parcours qui lui ressemble, loin de la pression, mais proche de ses aspirations.
