Introduction
Partir étudier à l’étranger est une expérience enrichissante qui demande un vrai engagement personnel et académique. Entre l’apprentissage d’une nouvelle langue, l’adaptation à un autre système universitaire et la découverte d’un nouveau pays, il faut savoir jongler entre défis et opportunités.
Lola, étudiante en deuxième année de kinésithérapie à l’Université de Szeged en Hongrie, partage son parcours, ses impressions sur ses études et ses conseils pour ceux qui envisagent de suivre le même chemin.
Peux-tu te présenter en quelques mots et nous parler de ton parcours ?
Je m’appelle Lola, j’ai 20 ans et je suis actuellement en deuxième année de kinésithérapie à l’Université de Szeged en Hongrie.
Après avoir obtenu mon bac, j’ai décidé de passer une année à Dubaï pour perfectionner mon anglais.
À mon retour, j’ai postulé dans des universités à l’étranger avec GEDS.

Vie académique et adaptation
Comment vis-tu cette deuxième année ? Tes attentes en kinésithérapie sont-elles comblées ?
Je me sens vraiment bien !
La première année, je dirai que c’était surtout une phase d’adaptation, un nouvel environnement, des méthodes de travail différentes.
Mais désormais, j’ai pris mes repères. J’ai une meilleure gestion de mon emploi du temps, que ce soit pour les études ou pour ma vie perso. Mes attentes sont largement satisfaites, d’autant plus qu’en deuxième année, on commence plus sérieusement la pratique.
Quel a été le plus grand changement depuis ton arrivée à l’université, que ce soit sur le plan académique ou personnel ?
Le plus grand changement a été d’apprendre à être totalement autonome.
Bien que j’aie déjà vécu seule avant, c’est différent d’être responsable de ses études. J’ai pris conscience que mes réussites ou mes échecs dépendent uniquement de moi.
C’est une forme de motivation nouvelle, parfois difficile à entretenir, mais qui me permet de m’organiser et de travailler de manière plus structurée.
Comment décrirais-tu la vie étudiante dans ton université ?
Honnêtement, au sein de l’université, je dirais que la “vie étudiante” n’est pas très dynamique. Mais en dehors, il y a des associations qui organisent des événements, des soirées… Ça nous permet de rencontrer des étudiants de différents cursus et les nouveaux Erasmus.

Comment fais-tu pour préserver ta santé mentale en étant loin de chez toi ?
Être loin de chez moi n’a pas vraiment d’impact négatif sur ma santé mentale, au contraire, j’ai l’impression d’avoir une sorte de double vie.
Je trouve que ça permet de prendre du recul et d’apprécier chaque moment.
On a la chance d’avoir une longue pause entre les semestres qui nous laisse le temps de profiter pleinement de notre retour en France.
Et après cette coupure, je suis toujours contente de retrouver ma routine et mon chez-moi. C’est un bon équilibre qui me permet de rester motivée et en forme.
Vie étudiante et quotidienne
Comment organises-tu ton emploi du temps entre les cours, les révisions et ta vie personnelle ?
Tout au long du semestre, le plus important selon moi, c’est de s’écouter et d’avoir un emploi du temps flexible.
Je m’adapte à mon énergie et mes priorités du moment, je ne vais pas culpabiliser les jours où je suis moins productive. Comme on dit, « un sommeil sincère vaut mieux que des révisions hypocrites ».
En pleine période d’examen, j’ai tendance à moins m’écouter en me disant que c’est la dernière ligne droite donc c’est le moment de tout donner.
Quel est ton meilleur bon plan étudiant à Szeged ?
Mon bon plan étudiant à Szeged, c’est l’abonnement « Hungary Pass », qui coûte moins de 5€ par mois et permet de voyager en train dans toute la Hongrie.
Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans ton université ?
Contrairement à l’approche plus distante que l’on peut parfois retrouver en France, ici la relation entre les professeurs et les élèves est vraiment agréable. Les professeurs sont à l’écoute et patients, surtout quand il s’agit de la langue et de la compréhension des accents.
Conseils
Que réponds-tu à ceux qui pensent que les études à l’étranger sont plus faciles ou qu’on « achète son diplôme » ?
Il faut sortir de ce stéréotype !
Étudier à l’étranger, surtout en anglais, demande un véritable investissement et une adaptation. Le niveau d’exigence est tout aussi élevé, ce n’est pas une question de facilité, mais d’opportunité. Sans parler du fait que la France est l’un des seuls pays qui proposent des études de santé gratuites.
Quel conseil donnerais-tu aux futurs étudiants qui souhaitent partir à l’étranger ?
De ne pas avoir peur du changement et de se faire confiance !

Conclusion
L’expérience de Lola montre qu’étudier à l’étranger est une véritable opportunité qui nécessite de l’autonomie, de l’organisation et une grande capacité d’adaptation.
Loin d’être un parcours plus simple, il s’agit d’un choix exigeant qui permet d’acquérir de nouvelles compétences et d’élargir ses horizons. Son témoignage est une belle source d’inspiration pour ceux qui hésitent encore à sauter le pas !