Partir étudier la médecine vétérinaire à l’étranger à seulement 18 ans, c’est un pari audacieux, autant pour l’étudiant que pour sa famille. Mélanie, maman de Théo, étudiant à Coimbra, partage avec sincérité cette aventure familiale.
Entre appréhensions, organisation et évolution personnelle, elle revient sur les débuts de son fils dans cette nouvelle vie.
1 – Le choix du parcours et du pays 🌍
Avant que votre enfant ne parte, quelles étaient vos principales inquiétudes ou hésitations ?
Théo n’avait que 18 ans, il venait tout juste d’être majeur. C’était déjà une étape importante qu’il quitte la maison… alors partir à l’étranger, c’était forcément inquiétant. J’avais peur qu’il ait du mal à se gérer seul, surtout pour tout ce qui touche à l’administratif.
Comment avez-vous vécu cette décision en tant que parent ?
Pour pouvoir le rassurer, j’ai eu besoin de me rassurer moi-même en amont. Je me suis bien renseignée, notamment en discutant avec des parents dont les enfants étudient en Roumanie. Ils m’ont rassurée sur la reconnaissance des diplômes. Ça m’a permis ensuite de le pousser sereinement dans cette voie.
Pourquoi votre enfant a-t-il choisi d’étudier la santé à l’étranger plutôt qu’en France ?
Les résultats du bac à peine tombés, on s’était déjà dit qu’il lui faudrait partir à l’étranger. On savait que le parcours en France serait trop restreint pour lui. Il voulait vraiment devenir vétérinaire et ne se voyait pas faire autre chose.
Qu’est-ce qui vous a convaincue que c’était la meilleure option pour lui ?
Il réalise son rêve. Il découvre un nouveau pays, une nouvelle culture. Les Portugais sont très gentils et accueillants. Il est heureux et épanoui. Et surtout, il a réussi sa première année. Ça confirme qu’on a fait le bon choix.
2 – L’expérience du départ et l’installation ✈️
Comment s’est passée la période précédant le départ ?
Je me suis occupée de tout ce qui concernait le logement et l’administratif. Lui a géré le reste de façon autonome. En août, je l’ai accompagné sur place pour repérer les lieux, comprendre le fonctionnement des transports, repérer les commerces… afin qu’il soit prêt pour son arrivée en septembre.
Comment votre enfant a-t-il vécu ses premières semaines/mois à l’étranger ?
Très bien ! Il était dans son projet, dans son rêve. Il a rapidement pris ses marques. Il s’est senti bien dès le début. J’étais ravie pour lui, de le voir heureux dans ce qu’il fait.

3 – Le suivi et la relation à distance 📱
Comment gérez-vous la distance au quotidien ?
On s’appelle régulièrement, en général quand il a du temps. On échange par message et on fait parfois des appels vidéo. Il rentre régulièrement et fait ses stages en France. On est aussi venus une semaine en famille avec ses sœurs pour le voir.
Avez-vous remarqué une évolution chez votre enfant depuis qu’il étudie à l’étranger ?
Oui, il a beaucoup grandi. Il a gagné en maturité et en autonomie. Je vois vraiment la différence avec d’autres jeunes de son âge qui sont restés en France. Aujourd’hui, c’est un adulte.
Avez-vous eu l’occasion de visiter l’université ?
Oui, et j’ai été très rassurée. Les infrastructures sont modernes, bien pensées, et tout semble fait pour accompagner les étudiants.
4 – L’évolution dans les études et le bien-être 🎓
Avez-vous été rassurée sur la qualité de l’enseignement et des infrastructures ?
Ce qui comptait pour moi, c’était la reconnaissance du diplôme. En voyant des témoignages comme ceux de Kylie, qui a trouvé du travail facilement après ses études, j’ai été rassurée.
Comment voyez-vous l’évolution de votre enfant dans ses études ?
Il s’épanouit. Il est heureux dans ce qu’il fait, motivé, et avance avec confiance. Il a réussi sa première année, ce qui est un très bon indicateur.
Quels sont les plus grands bénéfices de ce choix d’études à l’étranger ?
Il découvre une autre culture, il apprend à vivre seul, à gérer son quotidien. Il devient responsable. Et surtout, il poursuit le métier de ses rêves, ce que la France ne lui permettait pas.

5 – Le regard des autres et les conseils aux parents 💬
Quel regard porte votre entourage sur le fait qu’il étudie à l’étranger ?
Beaucoup de personnes se renseignent, posent des questions. Il y a une vraie curiosité. On en parle même à l’échelle locale pour promouvoir les études de santé à l’européenne.
Avec le recul, referiez-vous le même choix ?
Oui, sans hésiter une seconde.
Quel conseil donneriez-vous à un parent qui hésite encore ?
Il faut y aller. Si c’est ce que votre enfant veut, il faut être à fond derrière lui et l’accompagner. C’est une chance unique. Pouvoir voyager, découvrir, étudier autrement… C’est une opportunité à ne pas laisser passer.
Bonus : Une anecdote marquante ?
Je me souviens encore de ce soir où il m’a appelée. Il m’a dit de m’asseoir… et il m’a annoncé qu’il avait été admis à l’EUVG. J’ai pleuré de bonheur.
Pour nous, ça a vraiment été un tournant. Ce que le Portugal lui a offert, la France ne le lui permettait pas.
GEDS a été un super accompagnement. Un seul dossier pour trois écoles, c’est beaucoup plus simple. Ce serait bien de créer encore plus de lien entre les familles d’étudiant.
Conclusion
Partir à l’étranger à 18 ans n’est pas anodin. Mais avec un bon accompagnement et une famille qui soutient, cela peut devenir une formidable aventure. Théo est aujourd’hui un jeune adulte épanoui, autonome, et engagé dans le métier de ses rêves.
« Voir son enfant heureux, c’est ce qui compte le plus. »