Étudier à l’étranger : le témoignage d’une maman engagée

Étudier à l’étranger : le témoignage d’une maman engagée

Quand le rêve de Maelys de devenir vétérinaire prend forme au Portugal, c’est toute une famille qui se mobilise pour la soutenir. Sa maman nous raconte cette aventure, entre confiance, organisation et conviction. Un témoignage inspirant pour tous les parents qui se posent encore des questions !

1 – Le choix du parcours et du pays

Avant que votre enfant ne parte, quelles étaient vos principales inquiétudes ou hésitations ?

J’avais très peu d’inquiétudes car je l’ai fait moi-même. J’étais donc plutôt tranquille, c’est le papa qui était un peu plus inquiet. Il y a 20 ans, c’était déjà faisable, alors aujourd’hui c’est encore plus simple. J’avais les bons réflexes : je savais quelles étaient les inquiétudes de mes parents à l’époque, les questions qu’ils s’étaient posées, donc j’ai pu anticiper.

Ma voisine a sa fille qui est en dentaire à Porto. Elle a parrainé Maelys, elles sont restées en contact, et nous avons pu suivre tout le processus de départ à travers elle. Elle nous avait aussi parlé de Sonia (de GEDS) en disant qu’elle était fantastique, donc j’étais totalement en confiance.

Pourquoi votre enfant a-t-il choisi d’étudier la santé à l’étranger plutôt qu’en France ?

Comme pour beaucoup, c’est la difficulté à accéder à un cursus en France : très peu de places, les portes sont souvent fermées. Dès décembre, elle avait déjà déposé son dossier. Et comme elle souhaite travailler avec des animaux sauvages, parler anglais et voyager pour ses études, c’est une super opportunité.

Comment avez-vous vécu cette décision en tant que parent ? Était-ce une évidence ou une décision difficile ?

Je l’ai très bien vécue. Je l’ai rassurée et encouragée à le faire. Maelys en parlait depuis toute petite, et on lui a toujours appris qu’elle n’était pas seulement française, mais une citoyenne du monde. On a beaucoup voyagé avec nos enfants depuis leur plus jeune âge, donc ça a levé beaucoup d’inquiétudes.

Elle avait aussi une cousine qui n’avait pas été acceptée en France, et plusieurs cas similaires dans notre entourage. Elle était déjà mentalisée : l’étranger, c’était son plan A. La France était le plan B.

Qu’est-ce qui vous a convaincu que c’était la meilleure option pour elle ?

Le manque d’opportunités en France, son envie de partir, son projet de carrière et les bons retours autour de nous. C’était une évidence.

2 – L’expérience du départ et l’installation

Comment s’est passée la période précédant le départ ?

Le plus stressant a été l’attente, l’ascenseur émotionnel de savoir si elle allait être acceptée. Avant même les résultats, nous avions déjà réservé un Airbnb, car on sentait que Maelys serait prise. On avait aussi réservé sa chambre quelques semaines à l’avance.

Comment avez-vous accompagné votre enfant dans cette transition ?

Nous sommes partis en famille passer des vacances à Lisbonne pour s’imprégner de la ville. Je me suis inscrite sur Idealista et sur différents groupes Facebook pour chercher un appartement. J’ai commencé à me renseigner dès avril. Il y a une grosse communauté en ligne, et j’ai aussi beaucoup recherché les écoles, les quartiers, etc.

Nous avons visité les trois universités en avril. On s’est projetés avec elle. En tant que parents, on a ce devoir de bâtir la confiance pour qu’elle parte sereinement. On l’a aidée pour les démarches administratives, mais elle est vite devenue autonome.

Nous sommes partis en famille passer des vacances à Lisbonne

Comment votre enfant a-t-il vécu ses premières semaines à l’étranger ?

Très bien. Mon mari et moi voyageons aussi beaucoup pour le travail, donc nous sommes habitués à des périodes de séparation. Le matin, on lui envoie un petit message, à midi un appel rapide, et le soir, un appel en famille. On a créé des routines. C’était un peu dur au début, elle se sentait seule. Maelys a besoin d’être entourée, c’est important pour elle.

3 – Le suivi et la relation à distance

Comment gérez-vous la distance au quotidien ?

On s’appelle tous les soirs. On a même des petits “challenges” : parfois on cuisine la même recette, elle à Lisbonne et nous en France, puis on mange ensemble en visio. Ça permet de garder le lien.

Avez-vous eu l’occasion de visiter le pays ou l’université de votre enfant ?

Oui, plusieurs fois. Elle a commencé les cours en septembre, elle est revenue en France en octobre, et je suis repartie la voir en novembre pour vérifier que tout allait bien.

Au début, elle ne se sentait pas très bien psychologiquement. Elle avait peu d’appétit, était très concentrée sur ses cours, et la solitude lui pesait. Il faut être vigilant, être présents. L’université est vraiment top, exigeante mais aussi humaine : ils insistent sur l’équilibre entre études et vie étudiante.

On a aussi adoré Lisbonne : grande ville mais à taille humaine, très agréable. On a visité la ville et les alentours, Maelys s’y sent déjà chez elle.

Lisbonne grande ville mais à taille humaine, très agréable.

4 – L’évolution dans les études et le bien-être

Avez-vous été rassurée sur la qualité de l’enseignement et des infrastructures ?

Oui, totalement. Nous avons visité les trois universités en avril, c’était très rassurant. Maelys a adoré Coimbra mais est ravie d’être finalement à Egas Moniz. Je n’avais aucun à priori : j’ai moi-même étudié à l’étranger.

Comment voyez-vous l’évolution de votre enfant dans ses études ?

Elle a parfois des périodes de doute, elle est très exigeante avec elle-même. Mais elle s’accroche, on parle beaucoup. À l’étranger, les relations sont plus intenses. Elle a un bon groupe d’amies sur place.

Elle cherche une autre colocation, car ça ne se passe pas très bien avec sa coloc actuelle. Elle apprend à gérer ça aussi.

Maelys voit cette expérience comme une étape de vie, mais surtout comme un tremplin pour la suite. Elle vit pleinement cette aventure et en ressort grandie.

Quels sont les bénéfices que vous observez dans ce choix ?

Apprendre en anglais, vivre une immersion, rencontrer d’autres cultures… C’est un énorme plus pour son projet professionnel.

5 – Le regard des autres et les conseils aux futurs parents

Avez-vous eu des retours de votre entourage ?

Oui, variés. Une amie dont la fille a perdu 4 ans à cause du système français a d’abord porté un jugement, puis a fini par inscrire sa fille à l’étranger aussi.

Un collègue avait des a priori, pensant que les études à l’étranger n’étaient pas aussi qualitatives, ce qui est complètement faux.

Avec le recul, referiez-vous le même choix ?

Sans hésiter !

Quel conseil donneriez-vous à un parent qui hésite encore ?

Pour que l’enfant parte sereinement, le parent doit avoir confiance en lui et bien l’accompagner. Il faut anticiper au maximum pour lever les angoisses. C’est normal d’être stressé par les démarches, mais il faut dédramatiser.

Préparez-vous pour que votre enfant puisse partir dans les meilleures conditions.

Bonus : Un souvenir marquant ?

  • Maelys a demandé des lettres de recommandation à ses professeurs : les retours ont été incroyables. Ça l’a vraiment mise en confiance.
  • Sa tante, sa cousine et moi-même avons organisé des simulations d’entretien pour l’aider à se préparer, c’était de bon moments, on s’en souviendra longtemps.
  • En avril, quand on est allés sur place, tout est devenu concret. Le Portugal, c’est devenu son plan A.

Conclusion

À travers ce témoignage, on comprend qu’étudier à l’étranger est bien plus qu’un simple choix scolaire : c’est une expérience de vie, de croissance et d’ouverture.

Avec du soutien, de la préparation et une bonne dose de confiance, ce qui semblait être un saut dans l’inconnu devient une aventure enrichissante, autant pour l’enfant que pour les parents.

« Quand on prépare bien les choses, on transforme les doutes en force, et l’inconnu en opportunité. »

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