Mois : juillet 2023

Tu as fait quoi comme études avant de partir au Portugal ?

Clara: J’ai fait une licence en Psychologie à l’université Aix-Marseille, spécialisée dans la psychologie clinique.

Agathe: J’ai fait une licence à l’université Paris-Descartes orientée en Neuropsychologie.

Pourquoi avoir choisi de faire votre Master au Portugal ?

Clara: Après avoir fait des demandes dans la France entière, je n’ai pas réussi à avoir un master, donc je me suis tournée sur ce qui était mon dernier espoir, le Portugal. Je trouve que c’est une belle opportunité d’avoir l’accès à un master à l’étranger.

Agathe: Pareil, les masters en France sont trop bouchés, on n’a pas d’opportunités de faire le métier que l’on souhaite, quand le Portugal s’est présenté, je n’ai pas hésité et j’ai de suite postulé.

Comment se passe le déroulement de la formation ?

Clara: La formation se passe très bien. On a 26 heures de cours par semaine, dont 6 heures de langue portugaise, avec des matières au premier semestre plutôt tournées vers la neuropsychologie et au second semestre tournées vers la psychologie de la santé.

Vous êtes combien de Français ?

Agathe: Nous sommes neuf étudiants, nous venons d’un peu partout en France, et même certains de Nouvelle-Calédonie.

Combien de temps dure la formation ?

Clara: La formation dure deux ans, Master 1 & 2. Dans le Master 1 on a des cours pratiques et théoriques, on est évalué par semestre comme en Licence, alors qu’en Master 2 on est évalué sur la base de notre rapport de stage et de notre mémoire. En master 2 on doit faire 500 heures de stage afin de mettre en place tout le protocole expérimental pour notre mémoire. Le mémoire doit être rendu en septembre, donc septembre 2024 et après, nous avons un oral.

Où est-ce que tu peux faire ton stage en deuxième année ?

Agathe: On a eu la possibilité de réaliser un Erasmus, pour notre part, ce sera en France, mais d’autres étudiants de notre classe vont partir dans les DOM-TOM comme la Nouvelle-Calédonie ou Tahiti. Une de nos camarades va partir à Chicago. L’Erasmus nous permet de réaliser le stage où l’on veut, nous avons décidé de rentrer en France par rapport à la langue et les opportunités.

Comment se passe la relation avec les professeurs ?

Clara: Ça se passe très bien. Ils sont très disponibles pour nous, ils sont toujours à l’écoute et à nous demander si l’on va bien : si nous avons besoin de quelque chose, si l’on a des remarques à faire… Par exemple, on avait notre début de mémoire à rendre pour le 29 mai et l’on s’est rendu compte que l’on n’y arriverait pas, car on a trop de dossiers à rendre en parallèle. Nous avons demandé à notre professeur un délai d’une semaine et elle a accepté sans soucis.

Agathe: Il n’y a pas la même relation entre l’étudiant et le professeur qu’en France. Au Portugal, ils sont davantage dans la communication, ils ont le désir de créer des liens forts. Nos professeurs sont nos tuteurs de mémoire, du coup, on crée un lien avec eux et ils nous considèrent beaucoup comme des futurs collègues et non pas comme des étudiants. Le fait que l’on ne soit pas beaucoup en classe, ça donne un autre aspect pour les cours, des cours plus privatifs, c’est une chance par rapport à la France et les cours en amphi. Le lien n’est pas le même ici, ils sont beaucoup plus attentionnés, plus flexibles, beaucoup plus dans la compréhension de la charge de travail et de nos difficultés et le fait que nous soyons français, ils le prennent en compte vis-à-vis de nous et c’est vraiment bien.

En quelle langue sont les cours ?

Clara: Les cours et les examens sont en anglais. Les examens sont adaptés à nous, car nous ne parlons pas forcément très bien anglais, on a des QCM à choix unique, pas à points négatifs. Les profs comprennent le français, donc si l’on a des difficultés à s’exprimer en anglais, on peut toujours essayer en français, ou l’on peut toujours utiliser des moyens comme DeepL ou Google Translate. Il n’y a aucun soucis par rapport à la langue.

Vous parliez anglais avant votre Master ?

Clara: Pour ma part, pas du tout. J’ai toujours bâclé mes cours d’anglais au lycée et à la fac. J’ai appris sur le tas, pendant mes cours, c’était très dur au début, surtout que je suis dans une classe où tout le monde parle ou sait s’exprimer en anglais. Je ne comprenais pas trop ce que disaient les profs. Heureusement que dans notre classe, on est très soudés, mes collègues m’aidaient et me traduisaient. Le soir, c’était beaucoup de travail les premiers mois, je retraduisais tous mes cours, ç’a pris à peu près trois mois pour pouvoir me sentir à l’aise et avoir confiance en moi pour poser des questions.

Agathe: Je parlais déjà anglais, donc ce n’était pas un frein par rapport aux cours. Après forcément l’anglais du lycée est plus basé sur la vie de tous les jours, et l’anglais que l’on étudie en Master est plus basé sur du vocabulaire de psycho. Une fois que l’on a les bases de ce vocabulaire-là, ce sont souvent les mêmes mots qui reviennent, donc une fois que l’on a ces bases en anglais, c’est un vocabulaire qui est propre à la Neuro-psychologie. Pour rédiger en anglais, c’est un peu plus difficile, mais comme on n’a pas mal de devoir à faire à la maison, on peut s’aider d’outils de traduction. On n’est pas obligé d’être bilingue pour pouvoir réussir, c’est plus un avantage d’avoir les cours en anglais.

Quel est ton conseil pour les étudiants en France qui veulent faire un Master en psychologie ?

Clara: On sait qu’au début ça peut faire peur, on se dit que l’on ne connait personne, une nouvelle langue, un pays étranger, loin de ma famille, mes amis et mon chéri. Il faut foncer parce que c’est vraiment une expérience de fou. L’année dernière, ce n’était pas dans nos projets de partir à l’étranger, mais on était déterminé à faire notre master, peu importe où ça allait nous mener, et porto c’est encore mieux, c’est une ville très agréable à vivre.

Agathe: Il ne faut pas hésiter, si c’est ce que vous voulez vraiment faire et que l’on ne vous donne pas la chance en France, venez au Portugal. Vous aurez une équipe à l’écoute, des cours de qualité, le campus de la Fac est vraiment bien. Franchement, c’est une chance que l’on ne peut pas laisser passer !

Charlotte et Luka sont deux étudiants ayant eu recours au service de GEDS, et qui sont arrivés à l’EUC en septembre 2022. Ils ont tous les deux tenté les études en France avant de s’envoler pour Nicosie pour leurs études de kiné.

Ils représentent la première génération des GEDSTUDENTS à l’EUC, et nous sommes fiers de vous les présenter dans cet article, et de partager leurs ressentis sur leur première année.

Charlotte a toujours eu comme rêve de devenir kiné, depuis ses plus jeunes années quand elle devait aider ses grand-parents pendant leur rééducation, et encore plus aujourd’hui étant sportive et confrontée aux blessures elle-même.

Joueuse de football, Charlotte rêve de pouvoir exercer le métier de kiné dans une équipe de football afin de transmettre son savoir et son aide pour le sport qu’elle pratique et aime tant.

Luka est également sportif, il joue au basketball et il fait même partie de l’équipe de l’EUC. La présence des kinésithérapeutes dans le sport est indispensable, et à force de côtoyer des professionnels du métier, Luka s’est trouvé une passion pour cette pratique.

Luka rêve par ailleurs de travailler avec des sportifs, et un jour ouvrir son propre cabinet pour pouvoir aider les sportifs comme lui dans leur carrière.

L’EUC offre une formation de kinésithérapie (physiothérapie) qui dure 4 ans, divisée en 8 semestres. Cette formation se focalise en majorité sur l’apprentissage à travers la pratique.

Les étudiants reçoivent une formation approfondie en anatomie, physiologie, kinésiologie, thérapie manuelle, des exercices thérapeutiques et tout autre cour essentiel.

Dès les premiers heures, les étudiants de première année ont des cours de pratique en kinésiologie et en anatomie ce qui aide les étudiants à avoir une idée exacte de leur futur métier. Les cours pratiques sont présentés en petits groupes, ce qui représente un grand avantage pour un apprentissage de qualité.

Les cours sont répartis de façon à ce que les étudiants puissent avoir du temps libre pour pouvoir étudier, mais également sortir pour profiter de l’île de Chypre et ses alentours.

Pour ce qui est de la sécurité, il faut savoir que Chypre est le 5ᵉ pays le plus sûr d’Europe.

En plus de sa sécurité, l’île est un petit paradis rempli d’endroit magique à ne pas manquer.

Chypre fait partie du processus de Bologne, ce qui signifie que le diplôme est reconnu en Europe, et permet donc aux étudiants français d’exercer en France ou autres pays membre du processus.

L’EUC a mis en avant les étudiants français de première année du bachelor de physiothérapie (kiné). Charlotte et Luka nous racontent leur histoire, et nous amènent dans leur vie d’étudiant en kiné à Chypre.

Un pharmacien est un professionnel de santé indispensable au sein de notre système de santé. Sa formation solide en pharmacologie et en chimie le rend apte à comprendre la complexité des médicaments et leur interaction avec le corps humain. Il se charge non seulement de la délivrance des médicaments prescrits par les médecins, mais assure aussi un rôle de conseil et d’éducation auprès des patients. Il veille à l’usage sécuritaire des médicaments, en mettant en garde contre les effets indésirables, les interactions potentiellement dangereuses et en rappelant l’importance de respecter les doses prescrites.

Le pharmacien est également un maillon essentiel dans la coordination des soins. Il travaille en étroite collaboration avec les autres professionnels de santé, notamment les médecins, pour garantir un traitement médicamenteux optimal. Il peut intervenir pour adapter une posologie, proposer un médicament plus approprié ou même détecter une éventuelle erreur de prescription.

Dans ce monde en constante évolution, le métier de pharmacien offre une multitude de perspectives. Que ce soit en officine, à l’hôpital, dans l’industrie pharmaceutique, ou dans la recherche, le pharmacien trouve sa place et peut faire évoluer sa carrière en fonction de ses aspirations. Dans cet article, nous allons nous immerger dans le parcours nécessaire pour devenir pharmacien, comprendre les perspectives de salaire dans ce domaine et examiner les multiples possibilités d’évolution de carrière.

Niveau d’études

Devenir pharmacien requiert plusieurs années d’études supérieures. En France, le parcours débute généralement par la première année commune aux études de santé (PACES), qui est suivie par une sélection très rigoureuse en concours.

Une fois cette première année réussie, l’étudiant entre dans le deuxième cycle des études pharmaceutiques qui dure 4 ans. Après avoir validé ce cycle, l’étudiant peut choisir une orientation : officine, industrie, recherche, biologie médicale ou encore pharmacie hospitalière. Selon l’orientation choisie, l’étudiant poursuivra par un troisième cycle court d’un an (pour l’officine) ou long de quatre ans (pour les autres spécialités).

Au total, il faut donc compter entre 6 et 9 ans d’études après le baccalauréat pour devenir pharmacien.

Étudier la Pharmacie à l’Étranger : Les avantages des Études au Portugal et en Hongrie

Poursuivre ses études de pharmacie à l’étranger peut s’avérer être une opportunité enrichissante, tant sur le plan personnel que professionnel. Cela permet d’acquérir une expérience internationale, de maîtriser une nouvelle langue et de bénéficier d’une approche pédagogique différente. Deux destinations se démarquent particulièrement : le Portugal et la Hongrie.

Au Portugal, l’enseignement est de qualité et reconnu à travers l’Europe. Les universités portugaises comme Egas Moniz ou bien encore la CESPU de Porto proposent des formations en pharmacie qui mettent l’accent sur la pratique clinique et la recherche. En plus, le coût de la vie est relativement bas et le climat agréable, ce qui fait du Portugal une destination de choix.

La Hongrie, quant à elle, est réputée pour son excellente formation en sciences de la santé, y compris en pharmacie. Les universités hongroises comme L’University Of Szeged proposent des programmes d’études internationaux en anglais, ce qui peut être un avantage pour les étudiants non natifs. En outre, la Hongrie offre une expérience culturelle unique et une vie étudiante dynamique.

Quelle que soit la destination choisie, étudier la pharmacie à l’étranger offre l’opportunité de développer une perspective globale de la santé, ce qui est de plus en plus important dans notre monde interconnecté. C’est également une chance de se démarquer sur le marché du travail, grâce à une expérience internationale et une plus grande adaptabilité.

Pour candidater dans les facultés de Pharmacie en Hongrie et au Portugal, vous devez passer par la plateforme Hippocrate.io du gestionnaire de candidature GEDS.

Les Différents rôles du Pharmacien : Officine, Hôpital, Industrie Pharmaceutique et Recherche

En officine, le pharmacien est en première ligne pour conseiller les patients sur leur médication et leur offrir une éducation sur la santé. Il veille à la bonne délivrance des médicaments prescrits, vérifie la posologie et explique les effets secondaires potentiels. C’est également lui qui peut recommander des traitements en vente libre pour des maux courants.

Dans le contexte hospitalier, le pharmacien joue un rôle clé dans l’équipe médicale. Il supervise la préparation et la distribution des médicaments aux patients, assure la gestion des stocks de médicaments de l’hôpital et travaille en étroite collaboration avec les médecins pour l’adaptation des traitements médicamenteux.

Dans l’industrie pharmaceutique, le rôle du pharmacien peut varier considérablement. Il peut travailler dans la recherche et le développement de nouveaux médicaments, superviser les essais cliniques, ou encore travailler dans la réglementation pour s’assurer que tous les produits répondent aux normes de sécurité et d’efficacité. Il peut aussi occuper des postes en marketing et en vente, en utilisant sa connaissance approfondie des médicaments pour promouvoir les produits de l’entreprise.

Enfin, dans la recherche, le pharmacien peut contribuer à l’avancement de la science médicale. Que ce soit dans un laboratoire universitaire, un institut de recherche public ou privé, il mène des études pour comprendre les maladies, découvrir de nouvelles cibles thérapeutiques, et développer de nouveaux traitements. Le pharmacien chercheur peut également enseigner et former la prochaine génération de pharmaciens.

Salaire

Le salaire d’un pharmacien varie grandement en fonction de sa spécialité et de son lieu de travail.

En moyenne, un pharmacien débutant en officine gagne environ 45 000 euros brut par an, selon le syndicat des pharmaciens. Cependant, un pharmacien spécialisé dans l’industrie pharmaceutique ou dans la biologie médicale peut commencer avec un salaire annuel brut supérieur, souvent autour de 60 000 euros.

Au fil des années, le salaire peut augmenter considérablement. Un pharmacien expérimenté peut gagner entre 80 000 et 100 000 euros par an. De plus, les pharmaciens qui possèdent leur propre officine peuvent percevoir un revenu bien plus élevé, en fonction du chiffre d’affaires de leur pharmacie. Le pharmacien devient alors un commerçant et doit apprendre à gérer une entreprise.

Évolution de carrière

Il existe de nombreuses voies d’évolution pour un pharmacien. Outre la possibilité d’ouvrir sa propre officine, un pharmacien peut choisir de se spécialiser dans un domaine précis, comme la pharmacie hospitalière, la pharmacie industrielle, la pharmacie d’officine, la biologie médicale ou encore la pharmacie réglementaire.

De plus, certains pharmaciens choisissent de poursuivre une carrière dans l’enseignement ou la recherche. D’autres se tournent vers des postes de direction dans l’industrie pharmaceutique. En conclusion, le métier de pharmacien offre une grande variété de possibilités de carrière, et bien qu’il nécessite de nombreuses années d’études, il offre une rémunération attractive et de nombreuses perspectives d’évolution.