Je m’appelle Clara Storero. J’ai obtenu un Master en Neuropsychologie et Psychologie de la santé à la CESPU, au Portugal, en 2024.
Aujourd’hui, je travaille en EHPAD à Toulon, en tant que neuropsychologue à temps plein.
Le déclic
Pourquoi avoir choisi de faire des études de psychologie à l’étranger ?
Pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la sélection pour entrer en master de psychologie en France est très difficile et les places sont limitées. Je me suis donc renseignée sur les possibilités à l’étranger afin de ne pas perdre de temps à retenter la sélection chaque année. J’ai choisi de partir à Porto pour découvrir le Portugal et sa culture. Le pays, tout comme l’Espagne, est réputé pour bien accueillir les étudiants français, ce qui m’a aussi rassurée.
Qu’est-ce qui t’a donné envie de devenir psychologue ?
J’ai toujours aimé travailler dans le social. J’aime écouter et aider les gens. Je suis quelqu’un de très sensible et empathique, et j’ai voulu mettre ces qualités au service des autres.
Comment as-tu découvert GEDS ?
En cherchant sur Internet. J’ai simplement tapé : “Études de psychologie au Portugal pour étudiant français”, et je suis tombée sur le site de GEDS.Qu’est-ce qui t’a aidée à franchir le pas ?
Le côté rassurant de GEDS, sans hésiter. L’équipe a su répondre à toutes mes questions rapidement et avec bienveillance. Et puis, le Portugal m’offrait la possibilité de faire les études dont je rêvais, je n’allais pas laisser passer cette chance.

L’université et la vie étudiante à l’étranger
Comment s’est passée ton arrivée dans le pays ?
Mon arrivée s’est très bien passée. Les Portugais sont d’une extrême gentillesse et très serviables. Ce sont des personnes en qui on peut avoir confiance, et qui n’hésitent jamais à aider.
As-tu rencontré des difficultés (langue, adaptation, méthodes) ? Comment les as-tu surmontées ?
Forcément, au début, il y a eu la barrière de la langue. Mais j’ai été surprise de voir le nombre de Portugais qui parlaient français. Et même ceux qui ne le parlaient pas faisaient tout pour comprendre. Je ne me suis pas sentie dépaysée très longtemps, car la vie et le rythme portugais ressemblent beaucoup à ceux de la France. Le plus dur, au début, a été le manque de ma famille et de mes amis, mais on s’adapte vite : on se fait des amis sur place qui deviennent une véritable deuxième famille.
Qu’est-ce que tu as le plus apprécié dans ta vie étudiante ?
L’indépendance et les rencontres. J’ai pu m’émanciper, me débrouiller seule, et ça m’a fait grandir. J’ai aussi fait des rencontres inoubliables.
Qu’est-ce que la formation à l’étranger t’a apporté, selon toi ?
Elle m’a apporté une vraie ouverture d’esprit, de la maturité et une grande capacité d’adaptation.

Le cœur de la formation
Qu’est-ce qui t’a particulièrement intéressée dans ta formation ?
Franchement, un peu tout. J’ai trouvé l’ensemble des cours passionnant. Une matière, un stage ou un moment marquant pendant ton parcours ? La soutenance du mémoire, sans hésiter. C’était un moment fort, partagé avec tous mes camarades.
Comment décrirais-tu la relation avec les enseignants et les encadrants ?
Je dirais qu’ils sont très bienveillants, presque maternels. Ils nous prennent rapidement sous leurs ailes, conscients de ce que représente le fait de quitter sa famille et son environnement. Ils sont à l’écoute, patients et vraiment présents pour nous.
Le passage à la vie pro
Comment s’est passée ta transition vers le monde professionnel ?
Elle s’est faite progressivement. Il a fallu un petit temps de latence, notamment le temps d’obtenir la reconnaissance du diplôme. Mais comme la dernière année de master est une année entièrement dédiée au stage, on gagne beaucoup en assurance et en confiance. Cela m’a permis d’être prête à exercer dès la sortie des études.
Peux-tu nous parler de ton activité aujourd’hui ?
Je travaille dans un EHPAD, une résidence médicalisée, auprès de personnes âgées de 65 à 106 ans. J’occupe un poste de neuropsychologue à temps plein, du lundi au vendredi, de 9h à 17h. Mon entreprise m’a permis de me former davantage, notamment sur la maladie de Parkinson. J’accompagne les résidents, leurs familles et le personnel, je réalise des évaluations cognitives et j’anime de nombreux ateliers de stimulation cognitive.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier aujourd’hui ?
Être au contact des personnes et leur redonner le sourire. J’aime aussi mon indépendance, tout en travaillant au sein d’une équipe pluridisciplinaire.
Qu’est-ce que tu retiens de ces premières années d’exercice ?
Que je ne m’ennuie jamais. C’est un métier sans routine, où chaque journée est différente.
Le bilan
Quel a été ton plus grand apprentissage personnel à travers cette aventure ?
Que je suis capable de me débrouiller seule.
Que dirais-tu à un étudiant qui hésite à se lancer dans des études de santé à l’étranger ?
De ne surtout pas avoir peur. Cette expérience est sans doute l’une des plus belles qu’il pourra vivre, humainement comme intellectuellement. Aujourd’hui, ce qui est valorisé en entretien, c’est l’ouverture d’esprit et la capacité à s’adapter. Au-delà du diplôme, ces études à l’étranger m’ont permis de me trouver et de m’affirmer, et c’est essentiel dans le métier de psychologue.
Quels sont tes projets ou envies pour la suite ?
Cela fait huit mois que j’ai commencé à travailler. J’aimerais évoluer dans mon entreprise actuelle et, pourquoi pas, me former un jour pour devenir directrice d’EHPAD.
Un mot de la fin ?
Quand il y a un doute, il n’y a pas de doute. Foncez, vous ne le regretterez pas.

Bonus
Une lecture, un podcast ou une ressource que tu recommandes ?
Je recommande la chaîne YouTube La psy du soleil de Marion Martinelli.




































